Eric Soubrane
Pourtant, et malgré tous ses atouts, il y a tant de choses que j’aimerais y voir et que je ne trouve pas : des lieux de vie et de partage où l’on pourrait converser, s’amuser, danser, chanter, jouer de la musique, tisser des liens ; des espaces de transition reliant les différents quartiers de la ville aujourd’hui trop cloisonnés, pistes cyclables, voies piétonnes, voies de circulation douce où l’on se sentirait en sécurité, et où il ferait bon déambuler en rêvant « sous les tilleuls verts de la promenade »; une ville où le mode principal de transport serait le vélo; une ville numérique tournée vers l’avenir, sobre dans sa consommation énergétique, résiliente climatiquement, exemplaire en matière d’innovation et dans la mise en place de solutions nouvelles en réponse aux défis de demain; une ville solidaire, qui ne laisserait pas les plus démunis sur le bord du chemin; une ville qui ferait du « vivre ensemble » un enjeu prioritaire de son développement.
Une ville plus respectueuse de ses habitants et de son environnement, parce que la nature est notre bien commun le plus précieux – de son état dépend le nôtre – il est vital d’en prendre soin. Ne nous trompons pas : ce ne sont pas nous, les hommes, qui possédons la terre et ses ressources, c’est à elle que nous appartenons. C’est ce principe emprunté à Sitting Bull sur lequel reposent mes convictions et qui guide l’action que je souhaite mener. Car, et malgré toutes les contradictions qui nous habitent, je ne saurais vivre en complète sérénité si je laissais l’état du monde se dégrader sous mes yeux, sans rien tenter pour y remédier. C’est pourquoi, je veux agir à mon échelle, pour ma ville, pour un Versailles où il fait mieux vivre, mieux être, mieux vivre ensemble.